Mon histoire depuis 2008

Je commence cette année avec une hernie discale, dommage..... Mais ce qui n'a pas été soigné en 2007, doit l'être en 2008.
Après un séjour que je préfère oublier, à l'hopital, je suis rentrée  chez moi, sans résultat. Je vais faire une IRM, puis une infiltration, ainsi je pourrai peut être reprendre le cours de ma vie.
J'ai passé, malgré le mal de dos, un super jour de l'An.
Merci Madame Cortisone....

Février.
Ras, toujours mal au dos, je travaille un peu entre deux arrets maladie.... Je prend un millier d'antidouleurs... Je suis une pharmacie ambulante, si seulement cela servait à quelque chose... Enfin je suppose que cela me fait un peu de bien quand même.... Encore des examens à faire.....


Mars.

Deux mois plus tard toujours mal au dos.

Ce n'était pas une hernie, mais une fracture et une inflammation de la 5° lombaire. Et ce n'est toujours pas fini. Après deux mois d'arret, j'ai repris le boulot 3 jours mais j'ai dû à nouveau m'arrêter. Ca n'en finit pas et le temps me dure de redevenir comme avant. Ma nouvelle maison n'est pas finie et le printemps approche, j'aurais envie de faire mon jardin, de ranger, bref de faire mille choses mais je n'ai pas le droit de bouger.

Sinon la vie continue et l'amour de ma vie est encore là. Mais certaines choses ont changé, les habitudes arrivent, la lassitude peut être de son coté. Toujours est il qu'il est allé voir quelqu'un d'autre un soir comme ça. Ca m'a fait de la peine, et m'a fait me sentir nulle et moche. Je pensais qu'il tenait vraiment à moi et le pire c'est qu'il m'aime...... Je suis perplexe..... Il se demande si nous avons désormais un avenir commun, après avoir parlé de mariage en septembre. Décidemment les hommes sont inconstants.....

Avril.
 Me voici en arret définitif. Que va t'il m'arriver ? J'ai tellement mal au dos, que je ne peux me lever qu'après avoir pris un cachet de cortisone. Je me traine du canapé au lit, je suis comme une âme en peine. Quand chéri rentre, il râle car je n'ai pas fait le ménage.... C'est le comble de l'incompréhension et de l'indifférence.
Face à tant de mépris pour ma douleur, je décide de rentrer chez moi.

Suite à une visite chez le médecin, ils décident de me mettre un platre qui prend sous les bras et descent jusqu'en bas du dos. Galère pour bouger, me lever, m'asoir, aller aux toilettes, pas possible de se doucher... Pourtant le dos étant maintenu, d'une certaine façon, je souffre moins. Chéri se fait plus rare, inutile de compter sur lui....

Mai.
Le platre n'est plus là. Je ne l'ai pas supporté, je faisais de la claustrophobie... J'ai dû faire 160 km pour me le faire enlever, je sais que je vais avoir de nouveau mal, mais ce n'était plus possible. J'ai pété les plombs...
Après diverses visites et RV avec un chirurgien du dos, date est prise pour l'opération.
Avec chéri, c'est l'impasse....
De plus en plus de disputes et de moins en moins de bons moments. Il faut dire que douleur et libido ne font pas bon ménage......

Juin.
Je me fais opérer le 13, ce qui m'interdit d'aller au mariage de Vassilia.
Dire que nous en parlons depuis un an et que je me faisais une joie d'y assister.... J'ai peur de mourir, peur de finir paralysée et Chéri ne comprend pas ... Comme d'hab.....

Je rentre la veille à la Clinique St Anne Lumière à  Lyon, il faut me préparer, faire les derniers examens.
Je dois être opérée en début d'AM, le lendemain. Je suis morte de trouille et détachée en même temps. De toute façon, ce qui doit arriver arrivera, l'opération étant inéluctable.
Chéri m'a accompagnée... Est il soulagé de me savoir là?? Ce qu'il pense est un grand mystère...
Il me quitte soulagé, il s'est enfin débarrassé de son fardeau.

Arrive le 13, après les prises de sang et la pose du catéther, la toilette à la bétadine, me voici revêtue de la très séduisante blouse et de la charlotte de rigueur.
Je vais partir au bloc opératoire.
Mon chirurgien m'accueille, il y a tellement de blouses bleues...
J'ai droit à deux chirurgiens pour moi toute seule, plus l'anesthésiste et tout le staff des infirmières.

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